Sos OUROSSOGUI( une ville dans les eaux)  par Daouda Guisse     Dans une des nombreuses rues de la commune de OUROSSOGUI deux jeunes talibes nageaient tranquillement sur le dos pour eux le fleuve Senegal avait quitter son lit pour prendre possession de la capitale économique. Un peu plus loin sur la principale artère qui mène a l’hôpital des chaises et des tables des plaques d’egouts et des bidons vides  témoignaient des pluies diluviennes qui avaient éclatées sur une grande partie de la région . 128m dans la seule commune prouve l’intensité et la force des pluies qui ont laissées des personnes désemparées, désespérées ,meurtries, parfois même traumatisées. Le ciel a véritablement ouvert ses vannes et le bilan est lourd même si aucune perte en vie humaine n’est enregistrée. 150 maisons inondées, 60 bâtiments détruits des centaines de cases et de laterines détruites ou emportées . D’immenses flaques d’eau jonchant un sol détrempé prouvent a suffisance que le système de drainage de OUROSSOGUI fait défaut. La situation dans cette partie NORD du pays interpelle plus d’un ( état, collectivités locales, ONG, bonnes volontés pour faire face a de tels phénomènes. En effet le FOUTA doit s’attendre chaque année a de telles inondations. Le développement peu maîtrisé des villes et villages Les habitations anarchiques situées tout au long des cotes ou du fleuve ( saint louis, BAKEL, MATAM) le risque de ses types de catastrophes vont s’accroissent compte tenu du réchauffement climatique. Ici dans cette partie NORD du pays vivent des personnes courageuses c’est vrai jalouses de leur personnalité et de leur identité mais tout de même vulnérables économiquement. Aujourd’hui l’état se doit d’anticiper en développant les connaissances pour mieux faire comprendre les risques ( ministère de l’intérieur, météo, collectivité locale entre autre pour mieux caractériser les aléas auxquels les villes et villages peuvent être exposés. Il s’agira par ailleurs de renforcer la résilience des territoires en les rendant moins vulnérables aux inondations. Dans certaines localités comme OUROSSOGUI il faut surtout protéger les lieux les plus sensibles en aménageant des fortes digues de protection, mais aussi et surtout aménager des espaces en tenant compte des risques d’inondations tout en mettant en place un système d’alerte précoce intégré . En attendant MATAM patauge l’état est attendu dans toute sa plénitude mais les dignes fils du terroir seront les plus sollicités  dans ses moments très difficiles survenus au lendemain des législatives . Oui MATAM les attend tous mais les pensees les plus pieuses se tournent aujourd’hui vers le «  SAUVEUR » Maitre Malick Sal car il est toujours présent pour unir ses moyens a ceux de l’état afin de témoigner de sa solidarité et de sa générosité agissante . Oui le natif de DANTHIADY sera comme d’habitude présent parce que familier de telles actions de sollicitudes et de soutien . Du haut de sa terrasse mon homonyme DAOUDA NIANG se demande a quand la prochaine averse?  He bien TOKARA soit sans crainte car KALA KO ASAMANE TOBI LEYDI YARA.  Daouda Guisse   

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