Selon une information publiée par « Le Quotidien », Amadou Bâ, Premier ministre et candidat de la coalition Benno Bokk Yakaar, a choisi le cabinet français Concerto pour diriger la communication de sa campagne, particulièrement pour sa dimension internationale. Cette décision intervient malgré un historique mitigé de Concerto en Afrique.

Le cabinet, dirigé par François Hurstel, a précédemment travaillé sur la campagne présidentielle de l’opposant congolais Moïse Katumbi. Cette campagne n’a pas abouti à la victoire face au président réélu Félix Tshisekedi. Concerto avait également été impliqué dans la campagne présidentielle de Andry Rajoelina à Madagascar, avant que ce dernier ne décide de changer de cabinet de communication.

Dans le contexte sénégalais, la campagne d’Amadou Bâ suscite des interrogations. Bien qu’il ait facilement passé l’étape de la sélection au Conseil constitutionnel, des membres de sa propre coalition expriment des inquiétudes quant au démarrage lent de la campagne. Cela soulève des questions sur l’impact potentiel des conseils de Concerto.

Les tarifs pratiqués par Concerto sont réputés élevés, comme c’est généralement le cas pour les cabinets de communication français de cette envergure. Bien que « Le Quotidien » n’ait pas pu obtenir de chiffres précis, des indications suggèrent que les montants impliqués pourraient être significatifs, comme en témoignent les tarifs en millions de dollars observés en République Démocratique du Congo.

Au sein de l’équipe d’Amadou Bâ, il y a eu des tentatives de déni concernant l’accord avec Concerto, certains membres affirmant qu’aucun contrat n’avait été signé et que d’autres cabinets étaient encore en lice. Cependant, des membres du cabinet Concerto ont confirmé à des journalistes français l’existence d’un accord avec le candidat sénégalais.

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