Le développement n’est pas chose aisée chez les femmes. Elles ont des difficultés à accéder à la terre, aux postes de responsabilités dans les structures de décision et au crédit pour développer des activités génératrices de revenus (Agr). Consciente qu’il s’agit là d’un problème de formation et d’accès à l’information, l’association dénommée ‘’Synergie d’action pour la formation et le développement’’ (Syafd) a organisé les femmes de la commune de Ziguinchor et du reste du département en trente groupements de 30 membres chacun. 
 
Ce sont donc près de mille femmes qui sont enrôlées dans les groupements d’Épargne pour le changement (Epc) en partenariat avec le service d’appui canadien aux organisations (Saco) pour bénéficier d’un encadrement technique pour optimiser leur politique d’accès au crédit et instaurer ainsi la cohésion sociale. 
Ce cadre d’échanges et de formation permettra une plus grande cohésion sociale des femmes, un partage d’expériences mais aussi l’identification des activités pour une cogestion des projets collectifs comme les boutiques communautaires, les unités de transformation des fruits et légumes, la fabrication de l’eau de javel, la fabrication des poissons séchés, la fabrication de savon. 
 
 Visiblement satisfaites de la formalisation des groupements, de l’environnement des affaires et les enjeux pour  la valorisation du potentiel économique via leurs activités et projets. Les femmes se disent désormais suffisamment outillées pour garantir leur autonomie économique et ainsi solidifier le tissu social souvent fragilisé par la pauvreté.

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