La traque des biens présumés mal acquis, lancée tambour battant par la fameuse Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) piétine. Bref, il faudra repasser.

Depuis 2016, les onze (11) magistrats titulaires, les sept (7) suppléants et les cinq (5) greffiers se tournent les pouces, pour ne pas dire qu’ils sont purement et simplement en chômage technique.

En effet, rapporte Libération, le dernier dossier traité par la Commission d’instruction de la CREI, en l’occurrence celui du maire de Ziguinchor Abdoulaye Baldé, remonte à 2015.

Aux dernières nouvelles, le Parquet spécial, qui a classé en 2016 les affaires Diadji Touré et Doudou Diagne, « prépare » toujours son réquisitoire.

Le journal d’informer que le projet de réforme de la CREI semble être « oublié », et daucuns se demandent pour encore combien de temps, dans les tiroirs.

Pour rappel, la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) à eu des « clients » célèbres. C’est le cas de Karim Wade contraint à l’exil au Qatar.

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