Si vous avez un malade dont la prise en charge nécessite des soins médicaux, ne vous dirigez pas vers le centre hospitalier régional de Saint Louis car vous n’y trouverez rien qui puisse vous aider à le prendre en charge. C’est du moins, le sentiment, le mieux partagé par bon nombre d’usagers. En effet l’hôpital régional manque de tout. Pas de scanner, une radio en panne, manque de matériels dans certains services, un bloc opératoire fermé, manque d’ambulance, le laboratoire n’en parlons pas, aucun réactif pour les analyses, entre autres manquements. Cette situation précaire n’a pas laissé indifférente les travailleurs de la santé, soutenus par le mouvement « Saint Louis dit NON », qui ruent sur les brancards pour décrier et déplorer les conditions extrêmement difficiles auxquelles ils sont confrontés dans l’exercice de leurs missions de tous les jours. A travers un point de presse qui fait suite à un sit-in avorté, les activistes ont saisi cette occasion, pour interpeller les différentes autorités à prendre très au sérieux la situation qui prévaut dans cet hôpital dans un contexte marqué par une crise sanitaire sans précédente. Face à la presse, les travailleurs, ont exprimé leurs inquiétudes face à la montée fulgurante de la courbe de contamination des cas communautaires due tout simplement, selon eux, à une mauvaise prise en charge dans les urgences, qui reçoivent en même temps les malades atteints d’autres pathologies. S’y ajoute, la lourde dette de  plus de 800 millions que l’hôpital doit à la caisse de sécurité sociale et aux fournisseurs non sans parler du retard de paiement des primes de motivations et autres indemnités. Cet état de fait a poussé les activistes et les travailleurs à demander un audit de la gestion du directeur qu’ils accusent de malversation et de détournement.

GOLBERTMEDIA.

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