«C’est bien d’investir dans la pierre mais, il est encore mieux d’investir dans la formation et la motivation du personnel médical qui sont plus malades que les patients eux-mêmes». C’est la déduction faite par le secrétaire général du syndicat démocratique des travailleurs de la santé et du secteur social (SD3S), Cheikh Seck.
Selon lui, la création de nouvelles infrastructures dans le secteur de la santé est un fait, il faut certes s’en réjouir mais, il n’a pas  l’impression que ce travail se fait pour la population. « Le montant global est de  807 milliards, le budget au niveau du ministère de la santé  tourne autour de 216 milliards de FCFA. Ce qui fait une très grosse manne financière », avance le syndicaliste.
Seulement  ajoute-t-il, dans le cadre de la répartition, on entend que la construction de nouveaux hôpitaux un peu partout au Sénégal alors que la priorité peut être ailleurs. « Si l’on prend  l’exemple de l’hôpital Le Dantec qui n’a pas de scanner à l’heure actuelle, on se rend compte qu’il faut revoir les choses. Cela veut dire qu’une victime d’accident ne peut  pas se faire traiter convenablement dans cet hôpital qui se trouve au cœur de Dakar. Il faut référer à l’Hôpital Principal pour avoir un élément de diagnostic », a renseigné le secrétaire général du syndicat sur les ondes de Walfadjri.
Il ne comprend pas sur la même lancée, pourquoi le Président Sall est plus apte à construire des hôpitaux que de prendre en compte les indemnités de logement  des travailleurs de la santé.

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