D’une pierre, deux coups. C’est la prouesse technique que le ministre de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’artisanat, Dame Diop, a réussie hier, dans les communes de Diama et de Gandon.
D’un pragmatisme légendaire, ce membre du Gouvernement, accompagné d’une forte délégation, a inauguré, en l’espace de 48 heures,le Centre sectoriel de formation professionnelle aux métiers de la mécanique et des engins motorisés, est de plus en plus fréquenté par des centaines de jeunes agriculteurs du delta et de la vallée du fleuve Sénégal. Un joyau situé dans la commune de Diama, plus précisément dans le village de Ndiole-maure, en face du site qui abrite le projet d’arboriculture fruitière de l’Isra. Il a également mis à profit son séjour dans la Région-Nord pour inaugurer dans la commune de Gandon le centre de formation professionnel aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie.
Dame Diop est un homme du sérail. Lorsqu’on le voit se mouvoir à l’aise dans ces centres de formation professionnelle, tenir un langage technique et ésotérique aux formateurs et aux jeunes qui sont formés dans ces infrastructures, c’est parce que tout simplement, il est Professeur de Sciences et Techniques Industrielles (STI).
En effet, il a eu à enseigner les STI au Lycée Seydina Limamoulaye de Pikine. Il fut également chargé de programmes du Centre Ecologique Albert Schweitzer (ONG Suisse) au Sénégal dans les domaines de l’artisanat, de l’agro écologie et de l’agro-alimentaire. Il a été aussi Ancien Directeur de la Planification et des Ressources Humaines du ministère de la Formation professionnelle du Sénégal, Expert en éducation formation du PALAM Sénégal (VOLIP : Vocationnel Literacy Program) de la Banque Islamique Développement, etc.
C’est ainsi qu’il a pu expliquer au maire de Diama, Oumar Mboullé Sow, au maire de Gandon, Mme Khoudia Mbaye, aux responsables de ces deux centres de formation professionnels et aux jeunes qui sont actuellement bien pris en main dans ces infrastructures, la volonté du président Macky Sall, de bien former nos jeunes concitoyens, avant de leur donner des financements et de les aider à exercer un métier, à trouver un emploi décent, à mener des activités génératrices de revenus.
