La montée vertigineuse, de la courbe, de contamination des cas communautaires, de la maladie à coronavirus, ne cesse d’inquiéter les plus hautes autorités. Avec la barre, de plus de 20 mille cas atteints, et son lot décès, depuis l’apparition de cette pandémie, au mois de Mars dernier dans notre pays. C’est ainsi que, le président de la République, clé de voute des institutions, mesurant la gravité de l’heure, et dans le souci de stopper la chaine de transmission, a décidé de décréter un Etat d’urgence assorti d’un couvre-feu à partir, de ce mercredi 6 janvier, pour les régions les plus touchées, que sont Dakar et Thiès. Toutefois, cette décision n’est pas sans créer la psychose, dans la capitale du nord, avec la crainte d’un prolongement de ce couvre-feu, qui se justifierait par la recrudescence des cas communautaires, dans la région avec en moyenne une trentaine de cas par semaine. Pour ce quinquagénaire, trouvé devant une mosquée au quartier Leona « c’est une décision salutaire, l’Etat doit durcir le ton et pourquoi pas, aller jusqu’à confiner les gens, comme le font certains pays occidentaux, bien entendu si cela s’avère nécessaire ». Modou Diop, marchand ambulant, la quarantaine révolue, trouvé au marché sor, ne partage pas l’avis vieux, selon lui « cette décision, ne fera qu’accentuer les difficultés déjà vécues par les populations, et ralentir l’activité économique. Nous ne pouvons plus revivre la situation du dernier couvre-feu, ça risque d’être très fatal pour nous. Cependant, nous exhortons à tout le monde, de respecter les mesures barrières édictées ». Pour Aicha, élève en classe de première au lycée Charles De gaules, « nous ne souhaitons pas que le couvre-feu arrive à Saint Louis, car ça va perturber tous nos programmes, surtout les cours du soir que nous faisons tous les jours, en plus, y’a des rumeurs qui font état de la fermeture prochaine des écoles, alors là, nous n’en voulons pas du tout, déjà l’année dernière nous avons perdu beaucoup de temps, que nous sommes en train d’essayer de rattraper. Ce que nous demandons à l’Etat, c’est de renforcer les protocoles sanitaires dans les écoles et d’en assurer le suivi.

Cheikh Ba

Golbert Media

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