Si l’homme en bonne santé était un être de raison et de logique, il ferait lui-même son éducation en s’informant et en adoptant des pratiques et des comportements indispensables pour freiner l’explosion des cas dans une petite ville comme Saint-Louis. Malheureusement à quelques exceptions près l’homme est avant tout un être de pulsions, de désirs, d’intérêts, et d’ambitions se souciant peu de tout ce qui n’est pas une préoccupation pour lui. Il faut donc que la presse locale (radio et presse en ligne se donnent la main pour impulser une nouvelle dynamique pour le respect des mesures barrières et ainsi aider à créer des réflexes tout un ensemble de motivations et de certitudes et d’habitudes afin de lutter contre les préjugés et les croyances non justifiés. Face à la seconde vague qui inquiète le monde l’implication des hommes de Média apparait alors comme prioritaire dans l’information juste et vraie. Que de maladies peuvent être aujourd’hui évitées  par de simples émissions de sensibilisation consacrées aux mesures d’hygiène et d’assainissement en insistant surtout sur les pratiques et comportements faciles à adopter. Mais comment réussir cela une fois  admis que cette presse doit  jouer ce rôle d’avant-garde ? D’abord par une formation des journalistes et animateurs sur la maladie non pas une formation de type médicale mais une approche dite collective. Plusieurs questions alors qui vont tourner autour du comment inciter les populations à changer de comportement comment transmettre les messages. La presse locale face à la deuxième vague peut être le thème d’une session de formation de deux jours initiée par le district sanitaire de Saint-Louis afin de mieux armés ceux qui s’adressent tous les jours aux populations.

Golbertmedia

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