Les agents de la clinique de la Madeleine mis en cause dans l’affaire du bébé mort calciné sont revenus, avec force détails, sur les circonstances de la mort de l’enfant.

Le pédiatre Hussein Joubaily est passé aux aveux, reconnaissant qu’il ne surveillait pas le travail des personnes qui dépendaient de lui, comme il se devait.

C’est lui, dit-il, qui avait donné l’autorisation de mettre le bébé dans la machine phytothérapeute.

Il a aussi reconnu que toutes les conditions n’étaient pas réunies pour que l’équipe surveille le nouveau-né.

La nurse qui avait en charge la surveillance du bébé, a confié qu’elle avait pris soin de l’enfant, sans aucune difficulté particulière.

Que c’est vers 6h du matin qu’elle s’est rendue compte que le bébé ne vivait plus. Il avait le corps noir.

La machine phytothérapeute, qui ne fonctionnait plus, était très chaude.

Elle a ajouté qu’elle n’avait pas de machine pour lui montrer, auparavant, si le bébé vivait ou pas.

L’infirmière, selon des sources du journal EnQuête, avait placé l’enfant dans l’appareil phytothérapeute sans l’autorisation qui devait l’accompagner.

Si elle a agi de la sorte, c’est parce que, confie-t-elle, le stock était épuisé. C’est une chose, a-t-elle dit, qu’elle avait l’habitude de faire sans souci.

Le directeur de la clinique a soutenu que l’équipe n’était pas obligée de faire des vérifications au niveau de la machine, car toutes les conditions étaient réunies, à savoir une bonne aération et une bonne climatisation.

Le manque d’entretien de l’appareil phytothérapeute pourrait être  à l’origine de la mort du bébé.

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